Le mouvement SENS a officiellement lancé ses activités avec un mot d’ordre qui rompt avec tout : «servir et non se servir». Ce lancement officiel a eu lieu ce dimanche 02 août 2020 au centre Cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou. Guy Hervé Kam le coordonnateur national du mouvement, ses militants venus des 13 régions du Burkina Faso compte marquer une rupture avec la classe politique actuelle.
Avec des militants venant des quatre coins du pays, le mouvement SENS a officiellement lancé ces activités. Ce mouvement coordonné par Maitre Guy Hervé Kam, s’inscrit dans la rupture avec les traditionnels partis politiques. «Notre engagement est le signe qu’on n’accepte pas la fatalité, a souligné le coordonnateur national du mouvement. C’est un mouvement à la fois « atypique et novateur » qui prend en compte l’ancrage dans nos valeurs endogènes burkinabé et africaines. Aux militants présents à ce lancement des activités, Guy Hervé Kam leur a dit : « Si nous sommes ici aujourd’hui, si nous avons décidé d’être là aujourd’hui, c’est bien parce que chacun de nous porte, au plus profond de son être, cette flamme de l’espoir d’un Burkina Faso de progrès et de bien-être pour tous. Nous nourrissons le rêve commun d’un Burkina Faso qui sait s’élever et transcender les épreuves qui jalonnent son histoire et son évolution ». Il ajoute que plus qu’un simple slogan «osons inventer notre avenir» c’est la prochaine étape de notre engagement.
Selon lui, « nous sommes assignés pour inventer ce Burkina Faso de justice sociale, de démocratie authentique, de paix dans une Afrique réconciliée et unie ». Pour le mouvement SENS, « l’heure est grave, il faut se lever pour faire face à nos défis car ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas mais c’est parce que nous n’osons pas qu’elles semblent difficiles». Le coordonnateur national, situe sur les ambitions du mouvement SENS en indiquant que «notre mouvement se veut l’héritier de toutes les luttes du peuple pour un Burkina Faso prospère, juste et véritablement indépendant. C’est le SENS de notre engagement ». Quant au vice-coordonnateur Abdoul Maïga, étudiant en médicine, il dira aux jeunes du Burkina Faso qu’ils doivent apporter leur pierre en tant qu’acteurs du changement, pour que le rayonnement de du pays ait un sens. « Nous jeunes, affirmera-t-il nous n’avons d’autre choix que la rupture avec les politiques aventuristes inspirées des valeurs et principes qui nous sont étrangers, voire étranges». Il leur notifiera «qu’avec le Mouvement SENS, nous avons espoir que la jeunesse retrouvera sa place auprès des anciens pour y puiser savoir, éducation et valeurs culturelles positives». En ce qui concerne les femmes, leur représentante Judith Tiendrébéogo/Kibora leur dira qu’elles n’ont pas besoin d’être une personnalité pour donner un sens à leur rêve d’un Burkina Faso à la hauteur de leurs espérances où filles et garçons seront éduqués sans aucune discrimination liée au sexe.
Firmin OUATTARA