Présidentielle et législatives 2020 : L’ambiance du scrutin dans des QG de partis à Bobo

A l’instar des différentes localités du Burkina, la ville de Bobo-Dioulasso a vécu le scrutin du 22 novembre 2020. L’ambiance du scrutin dans les quartiers généraux (QG) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), du mouvement Agir ensemble, du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) nous a été décrite par des personnes-ressources desdits partis.

Yacouba Millogo du CDP, rencontré au siège du parti

Les bureaux de vote ont été ouverts à Bobo-Dioulasso à partir de 6 heures comme indiqué par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Malheureusement, des difficultés d’ordre organisationnel ont été rencontrées dans plusieurs bureaux.

Mohamed Seydou Koné de l’UPC rencontré aussi au QG de son parti

Une situation qui a fait trainer le démarrage effectif du vote. Les représentants du CDP, de Agir ensemble et de l’UPC ont déploré cette difficulté. « Dans plusieurs Bureau de vote, des électeurs n’ont pas vu leurs noms. Il y a eu des bureaux de vote où il n’y avait pas le spécimen pour les législatives. On a aussi noté une rupture de spécimens dans certains bureaux de vote », a confié Mohamed Seydou Koné, secrétaire général du l’UPC/ Houet et tête-de-liste aux législatives. Yacouba Millogo, tête-de-liste du CDP aux législatives dans le Houet, déplore la même chose. « C’est la première fois que nous voyons de telles situations pour un scrutin aussi important au Burkina. Le manque de matériels indispensables pour le vote dans certains bureaux décourage les électeurs qui se trouvent face à de telle situation ». Et Roland Diallo, président des jeunes de Agir, deuxième sur la liste provinciale soutient que, « les gens ont l’engouement pour voter, mais les difficultés organisationnelles constatées dans plusieurs bureaux de vote, affectent l’élan de vote.

Hadja Fatimata Ouattara/ Sanon du MPP accomplissant le vote

Contrairement aux représentants de l’UPC, du CDP et de Agir ensemble, Hadja Fatimata Ouattara/ Sanon, tête-de-liste MPP aux législatives, est optimiste. Car a-t-elle dit : « Il y a des difficultés au démarrage du scrutin et nous avons espoir que tout va s’arranger. Nous avons alerté la CEPI qui est à pied œuvre pour disponibiliser le nécessaire pour les électeurs sortis nombreux pour accomplir leur devoir civique ».

Une sérénité commune

Le résultat du vote préoccupe ces différentes personnes des partis politiques cités. Car, avec chacun un candidat à la présidentielle, les QG des partis sont en contact permanent avec le terrain. Un tour dans les sièges de campagne, nous a édifiés sur le suivi du travail au niveau des partis. Au QG du MPP, il n’y a qu’un jeune que nous avons trouvé sur place. « Le terrain est occupé partout. C’est pourquoi il n’y a personne ici », a-t-il dit. Hadja Fatimata Ouattara/ Sanon juste après l’accomplissement du vote, a invité les différents acteurs à être fair-play.

Roland Diallo de Agir ensemble au siège de son parti

« Nous sommes engagés pour que tout se passe dans la quiétude. C’est pourquoi, nous invitons les partis politiques à être fair-play et avoir confiance aux institutions de la République. Cela va traduire l’enracinement de la démocratie au Faso ». Les porte-paroles du CDP, de l’UPC et de Agir ensemble tous de l’opposition, ont soutenu avoir vent de comportement de militants du MPP qui soudoient des électeurs pour acheter leur voix. Malgré ces cas de figures d énoncés, les trois partis disent être sereins pour la suite du scrutin. « Le second tour pour la présidentielle est inévitable. Le coup KO chanté n’est qu’un terme de campagne », ont-ils assuré. Toutes les parties (opposition et pouvoir) sont engagées pour un scrutin paisible.

Souro DAO

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