Au lendemain du discours d’investiture du président du Faso et des promesses qu’il a faite, il est clair que la population a aussi son mot à dire. Elle qui attend beaucoup de ce deuxième et dernier mandat qui vient de commencer. Nous avons baladé notre micro dans la ville afin de recueillir les attentes des citoyens.
Pour Boukary Porgo, étudiant en science biologie « la paix, la sécurité et l’employabilité des jeunes » sont entre autres, ses attentes vis-à-vis du prochain gouvernement. Par contre, pour Dramane Séogo, cordonnier, le président Roch a beaucoup fait au cours de son mandat précédent. Et ce qu’il attend de lui pour son 2ème quinquennat est « qu’il mette l’accent sur la jeunesse. Parce que nous avons des projets à réaliser, mais nous n’avons pas les moyens pour les réaliser. Nous attendons que le président Roch ait un œil sur le financement des projets des jeunes afin que ces projets puissent voir le jour ». Quant à Evariste Kamboulé, transporteur, il veut que « le président Roch honore à 60% les promesses qu’il a faites lors de la campagne électorale.
Le défi majeur qu’il doit relever est surtout la sécurité, parce que nous sommes entrain de perdre une grande partie de notre pays. Donc il va falloir que le président mette l’accent sur la sécurité. Avec l’avènement du coronavirus, il y a la pauvreté et la vie chère. Nous espérons qu’il va tenir compte de tout cela ». Boubacar Barro, frigoriste aborde dans le même sens. « Premièrement ce que je vais demander au président du Faso, est qu’il tienne la promesse qu’il a faite au niveau du chômage. Au jour d’aujourd’hui, tant qu’on ne trouve pas une solution au problème du chômage, le développement de la ville serait difficile. Ensuite, il doit aussi songer aux infrastructures de la ville de Bobo, parce qu’il y a des quartiers à Bobo où l’accès n’est pas facile. De fois pendant la saison pluvieuse, tu es obligé de garer ta voiture ailleurs et marcher partir à la maison », explique –t-il.
Quant à Norbert Konkobo, commerçant, il demande au président de songer à la cohésion sociale et au problème foncier qui semble être une réelle menacée pour la paix.
Casimir Seyram KAVEGUE
Linda Maissar GUEYE/Stagiaires