Nuit du 31 décembre 2024 à Bobo: 10 cas d’accidents de circulation constatés

Dans la nuit du 31 décembre 2024, plusieurs unités de Police de la ville de Bobo-Dioulasso ont effectué des missions de patrouille, de sensibilisation et de contrôle dans plusieurs endroits de la ville. Nous avons suivi l’équipe de la section des accidents durant cette nuit.

Il est 22h15 mn lorsque nous embarquons avec le Capitaine de Police Mariette Belemsigri /Kambou en direction de Sarfalao à environ 100 mètres de la maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon. Là-bas, c’est le premier cas d’accident signalé à l’équipe de la section accident de la ville de Bobo-Dioulasso. Sur les lieux, nous voyons un accident impliquant une voiture et une motocyclette au bord du goudron. S’agissant du conducteur de la moto, un jeune de 22 ans, il serait blessé et aussitôt évacué à l’hôpital par les Sapeurs-pompiers. Arrivée sur le lieu de l’accident, l’équipe dirigée par le Capitaine de police Mariette Belemsigri/Kambou se met en place immédiatement et procède aux constatations puis à l’identification des personnes mises en cause. Après cette étape, la motocyclette a été acheminée à la base de la section accident pour la suite de la procédure. Selon Capitaine Mariette Belemsigri/Kambou, responsable de la section des constatations des accidents de la ville de Bobo-Dioulasso, « 10 cas d’accidents de circulation ont été constatés lors du 31 décembre 2024 avec 3 sorties infructueuses, sans compter les cas non annoncés ». Pour le Capitaine de Police, « lorsqu’on nous annonce un cas d’accident dans la ville, nous avons des équipes qui sont déjà prêtes que nous envoyons sur le terrain. Une fois sur les lieux, s’il y a des blessés qui n’ont pas encore eu de secours, nous les mettons d’abord à l’abri avant de baliser les lieux puis passer aux constatations. Après quoi, nous procédons à l’enlèvement des engins que nous acheminons vers notre base qu’est le siège de la section accident. Après cette étape, nous identifions les parties mises en cause, puisque souvent il y a des blessés qui sont déjà transférés à l’hôpital par les éléments de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers. Après le rétablissement des blessés, ces derniers sont appelés à notre section pour des confrontations ». Néanmoins, les difficultés ne manquent pas.

Le mot d’encouragement de la gouverneure
Selon la responsable de la section des accidents, « on peut noter en termes de contraintes, l’annonce de plusieurs cas au même moment. En effet, s’il y a un premier cas, et pendant que nous sommes en train de gérer ça, vous pouvez recevoir un deuxième, un troisième, voire un quatrième. Dans l’attente, celui qui a annoncé le quatrième cas trouve que la Police traîne les pas, alors que non. C’est au fur et à mesure que nous gérons les cas que nous recevons. Cela fait que souvent, les parties qui n’aiment pas attendre, s’entendent pour régler leur cas », a-t-elle expliqué. Tout en ajoutant qu’une autre difficulté est que « souvent même, nous partons trouver que des gens ont déplacé leur engin. Ce qui ne rend pas aisé la reconstitution de l’accident ». Avant de conclure qu«’au niveau de la section, souvent il y a des parties qui ne se présentent pas pour les confrontations. Ce qui fait que notre cour est encombrée par des engins (motocyclettes et tricycles)». Avant le rassemblement pour le départ des troupes, la gouverneure des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou, est venue galvaniser les équipes de Police. « Je félicite toutes les unités de Police ici présentes pour le travail abattu. Je les encourage parce que c’est grâce à vous que nous fêtons dans la quiétude. Je vous souhaite une bonne et heureuse fête et que la paix revienne au Faso», a souligné la gouverneure.
Ben Alassane DAO