Dans un communiqué du 5 décembre 2024, le gouvernement burkinabè avait donné un délai aux usagers d’engins à deux roues et trois roues, pour le port obligatoire du casque à partir du 2 janvier 2025.Au regard de ce décret, une équipe de L’Express du Faso est allée faire le constat, hier mardi 21 janvier 2025, dans un carrefour de la ville de Bobo.
Notre quête d’information commence à 10 heures, dans les alentours des feux tricolores situés au secteur 9 de la ville de Bobo-Dioulasso. Sur le goudron qui mène vers le commissariat de Konsa en passant par le feu tricolore qui mène vers le marché de fruits et légumes, nombreux sont les usagers à deux, trois et quatre roues qui empruntent cette voie pour aller à leurs occupations. Fort est de constater que la grande partie des usagers à deux et à trois roues ne respecte pas cette règle. Au premier feu tricolore, sur 40 usagers, 4 ont porté des casques. Au deuxième feu tricolore, personne n’a porté de casque sur les 36 usagers comptés. Enfin, aux troisième et quatrième feux tricolores, respectivement 3/17 et 3/12 usagers ont porté du casque. Parmi ces usagers qui ont respecté les consignes, il y a Laeti Zongo. Selon elle, cette décision du gouvernement est salutaire. «Déjà, je ne suis pas habituée à porter le casque, mais le simple fait de commencer à le porter me fait bizarre. Quand je suis à moto, j’ai l’impression que le vent va m’emporter. Mais à la longue, je vais m’y habituer», fait-elle savoir. Cet autre usager du casque, Farida Millogo, nous fait savoir ses ressentiments. «Quand je porte le casque, je me sens à l’aise. Il me protège contre le vent qui souffle fort et cela y va de ma propre sécurité», laisse t’elle entendre.
Le Burkinabè doit être enseigné
Dans la quête des informations, il est difficile d’arracher un mot aux usagers qui s’arrêtent au feu et qui n’ont pas de casque. A la question de savoir pourquoi ils ne sont pas en casque après le délai du 2 janvier donné par le gouvernement, ils se contentent d’un sourire ou font comprendre qu’ils sont pressés, jusqu’à ce que le feu devienne vert, et ils continuent leur chemin. Après quelques minutes d’attente, Adama Zerbo qui n’a pas de casque s’exprime. «Certes, le citoyen burkinabè doit circuler avec un casque mais les Burkinabè doivent être enseignés sur les problèmes majeurs qui sont, la morale en circulation, le respect des uns et des autres et l’ordre, car ils circulent en désordre», déplore-t-il.
Estelle Wende Mi KOUTOU
Marie Claire Simone MILLOGO/Stagiaire
Dans un communiqué du 5 décembre 2024, le gouvernement burkinabè avait donné un délai aux usagers d’engins à deux roues et trois roues, pour le port obligatoire du casque à partir du 2 janvier 2025.Au regard de ce décret, une équipe de L’Express du Faso est allée faire le constat, hier mardi 21 janvier 2025, dans un carrefour de la ville de Bobo.
Notre quête d’information commence à 10 heures, dans les alentours des feux tricolores situés au secteur 9 de la ville de Bobo-Dioulasso. Sur le goudron qui mène vers le commissariat de Konsa en passant par le feu tricolore qui mène vers le marché de fruits et légumes, nombreux sont les usagers à deux, trois et quatre roues qui empruntent cette voie pour aller à leurs occupations. Fort est de constater que la grande partie des usagers à deux et à trois roues ne respecte pas cette règle. Au premier feu tricolore, sur 40 usagers, 4 ont porté des casques. Au deuxième feu tricolore, personne n’a porté de casque sur les 36 usagers comptés. Enfin, aux troisième et quatrième feux tricolores, respectivement 3/17 et 3/12 usagers ont porté du casque. Parmi ces usagers qui ont respecté les consignes, il y a Laeti Zongo. Selon elle, cette décision du gouvernement est salutaire. «Déjà, je ne suis pas habituée à porter le casque, mais le simple fait de commencer à le porter me fait bizarre. Quand je suis à moto, j’ai l’impression que le vent va m’emporter. Mais à la longue, je vais m’y habituer», fait-elle savoir. Cet autre usager du casque, Farida Millogo, nous fait savoir ses ressentiments. «Quand je porte le casque, je me sens à l’aise. Il me protège contre le vent qui souffle fort et cela y va de ma propre sécurité», laisse t’elle entendre.
Le Burkinabè doit être enseigné
Dans la quête des informations, il est difficile d’arracher un mot aux usagers qui s’arrêtent au feu et qui n’ont pas de casque. A la question de savoir pourquoi ils ne sont pas en casque après le délai du 2 janvier donné par le gouvernement, ils se contentent d’un sourire ou font comprendre qu’ils sont pressés, jusqu’à ce que le feu devienne vert, et ils continuent leur chemin. Après quelques minutes d’attente, Adama Zerbo qui n’a pas de casque s’exprime. «Certes, le citoyen burkinabè doit circuler avec un casque mais les Burkinabè doivent être enseignés sur les problèmes majeurs qui sont, la morale en circulation, le respect des uns et des autres et l’ordre, car ils circulent en désordre», déplore-t-il.
Estelle Wende Mi KOUTOU
Marie Claire Simone MILLOGO/Stagiaire