Une session de formation sur l’entreprenariat des femmes, organisée par l’association « Réponse au covid-19 » s’est ouverte ce mercredi 16 décembre, au Conseil régional de Bobo-Dioulasso. Elle prend fin le 17 décembre.
Le projet vise à former les femmes pour leur permettre de pouvoir se générer des revenus afin de faire face à la crise sanitaire actuelle. La formation va se dérouler en deux sessions de 72 participantes chacune. La deuxième session aura lieu du 18 au 19 décembre 2020. Au total, elles seront donc 144 femmes (soit quatre par village) venant des 36 villages rattachés de la commune de Bobo-Dioulasso à être ainsi formées. Le contenu de la formation comporte cinq modules. Ce sont : l’esprit d’entreprise, la création d’entreprise, le management d’entreprise, la recherche de financement et les secrets de la réussite en entreprise.
Le président du Collectif des Associations et Mouvements de jeunesse du Houet, Gérard Sanou explique : « Nous travaillons avec le PNUD afin que tout projet qui existe puisse être mis sur pied. Ceci concerne les jeunes hommes et les jeunes filles de la province du Houet. Notre travail va consister à donner des formations. Notre projet est en rapport avec la lutte contre le covid-19. Nous sommes tous conscients du danger de cette maladie et de ses conséquences dans la société. C’est pourquoi cette formation porte sur l’entreprenariat des femmes afin de leur permettre de s’auto-employer et d’avoir leurs moyens pour pouvoir faire face à cette crise et à tout autre obstacle ou difficulté générée par la maladie ».
Les organisateurs ont tenu à remercier les formateurs et le PNUD pour l’aide apportée à l’association. « Si une maladie comme le covid-19 entre dans le pays, que doit-on faire ? Doit-on rester les bras croisés et voir la population succomber ? Non ! On doit trouver une solution pour sauver le pays. C’est dans cette optique que le PNUD a répondu à la demande d’aide du gouvernement pour nous aider à vaincre la maladie. Ils ont cherché des bénévoles pour aller dans toutes les régions. En effet, depuis le début de la maladie, nous avons remarqué que toutes les grandes entreprises, pour stopper la maladie, se font seulement dans les grandes villes, notamment Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Les petites villes sont écartées. La femme étant au centre de toute activité, c’est pourquoi l’association a décidé de former les femmes. Si le collectif a ciblé les femmes, c’est parce qu’il sait qu’elles seront capables de mener le combat dans cette lutte. Les formateurs ici présents vont les former afin qu’elles aient des revenus utilisables pour acheter le matériel et les outils de protection contre la maladie », a relevé Honoré Sanou, le Directeur de Cabinet du président du Conseil régional de la région des Hauts-Bassins.
Linda Maïssar GUEYE/ stagiaire