Raphaël Kouama, député MPP du Kourwéogo : « Nous demandons à la population du Kourwéogo de rester mobilisée autour du développement »

Élu national de la province du Kourwéogo, Raphaël Kouama, député du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), est toujours aux côtés de la population afin d’accompagner le développement dans cette province. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous parle de ses actions de développement dans cette province.

« Je me suis soumis à l’exercice de rédévabilité pour faire connaître aux forces vives de la province comment nous travaillons à l’Assemblée nationale »

Vous avez mené plusieurs activités dans la province du Kouwéogo, où vous avez été élu. Pouvez-vous revenir sur quelques actions?

Les actions que j’ai eu à mener dans cette province sont énormes, on ne peut pas tout citer. Depuis mon élection, j’ai réalisé plus d’une soixantaine d’activités dans la province du Kourwéogo, dans la région du Plateau central, notamment dans le domaine de la formation des organisations de la société civile (OSC) de ladite province. Il y avait 218 participants qui ont pu renforcer leurs capacités en montage de dossiers et la gestion des associations. Cette initiative a eu un impact positif et jusqu’à présent, les responsables de ces OSC disent que c’était vraiment quelque chose qu’il fallait initier. Je peux dire qu’à ce niveau, les gens sont satisfaits.

Au niveau de l’éducation, vous avez eu à mener pas mal d’actions en faveur des élèves. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dans le cadre de l’éducation, j’ai fait des dons de vivres à des lycées et collèges, 800 livres au CEG de Saondogo, 800 livres au lycée de Sourg-bila, plus de 1000 livres au niveau de la province. J’ai aussi remis des engins aux plus méritants de la province, lors de la cérémonie de l’excellence organisée à Boussé. Je ne peux même pas compter le nombre de vélos que j’ai pu donner aux meilleurs élèves, lors des fermetures des classes. Il faut toujours encourager les élèves, surtout les plus méritants. A Sougr-bila, j’ai donné 670 kits scolaires au profit des élèves.

Quelles sont les actions menées sur le plan sanitaire ?

Sur le plan sanitaire également, j’ai fait beaucoup d’activités. J’ai fait des dons de matériels médicaux dans plusieurs villages notamment à Toumssi, à Konghin. J’ai aussi fait le tour des CSPS pour toucher du doigt les difficultés qu’ils traversent, afin de voir dans quelle mesure nous pouvons les accompagner. Quoiqu’on dise, si on n’a pas la santé, c’est vraiment compliqué. Donc j’ai fait le tour dans le CSPS de Touèghin, la commune de Niou, de Boussé, Laye et Sourg-bila. C’était pour voir comment les CSPS fonctionnent. Cela est tout à fait normal, car vous savez bien que nous, les élus, avons en charge de contrôler les actions gouvernementales.

Avez-vous eu à mener d’autres actions dans cette province?

Dans le cadre sécuritaire, j’ai apporté ma contribution. J’ai donné quatre grosses motos à la gendarmerie de Boussé, afin qu’elle puisse faire ses patrouilles. Nous l’accompagnons aussi dans ses journées de contrôle. Voilà ce que je peux dire au niveau de la sécurité. Nous avons accompagné des femmes avec de l’argent liquide pour qu’elles puissent réfectionner leurs maisons. Nous avons donnés également du ciment à Touèghin, Laye, Sourg-bila pour que les femmes puissent réfectionner leurs maisons qui étaient vraiment  dans un état délabré.

Quelles sont les actions menées en faveur de la jeunesse du Kourwéogo ?

La formation que j’ai organisé à Toumssi a propulsé pas mal de jeunes. En dehors de ça, on a essayé de donner un coup de main un peu partout pour que les jeunes, plus précisément ceux qui font des métiers privés. Nous les avons appuyés et nous avons encore un  programme pour soutenir les jeunes de telle sorte que chacun puisse être indépendant. Aussi, je me suis soumis à l’exercice de rédevabilité pour faire connaître aux forces vives de la province comment nous travaillons à l’Assemblée nationale, pour essayer donc de livrer les lois que nous avons votées. Les gens ont beaucoup apprécié, parce que c’était la première fois de voir un élu revenir au niveau de la province pour rendre compte de tout ce qu’ils ont fait au niveau de l’Assemblée. Par le passé, ils n’ont pas encore vu cela. Ainsi, j’ai rencontré tous les chefs coutumiers et traditionnels pour échanger avec eux. Le thème de la rencontre était : « Mise en œuvre du PNDES, quelle contribution pour les chefs coutumiers ». Tout ceci a permis la réunion de plus d’une centaine de chefs coutumiers. Notamment les chefs de cantons et autres. Un conférencier y était pour s’entretenir avec eux, pour qu’ils puissent comprendre leur rôle à jouer dans la mise en œuvre du PNDES.

Quelles sont vos perspectives ?

Tout récemment avec la covid-19, nous avons fait des stages de sensibilisation, des dons de savons à tous les CSPS de la province, des  dons de cache-nez aux personnes âgées et personnes démunies. Nous avons fait aussi des dons de lave-mains à la commune de Sourg-bila et financé l’ambulance. Aussi, j’ai fait don d’un million F CFA approvisionner le dépôt pharmaceutique pour permettre aux gens de pourvoir avoir les produits à tout moment. Dans le domaine de la santé, nous continuons à négocier pour pouvoir continuer à remettre du matériel médical à nos CSPS, et accompagner le personnel de santé. Je profite de votre micro pour dire vraiment merci au ministre des infrastructures qui a été chaque fois à l’écoute et qui nous a vraiment aidés pour que nous puissions avoir beaucoup de pistes rurales pour désenclaver notre commerce. Nous devons faire de telle sorte que le développement de la province puisse être une réalité. Alors qu’aujourd’hui, nous avons des femmes et des jeunes qui n’ont pas de maison. Nous allons voir comment les accompagner pour qu’ils puissent avoir des lieux de loisirs, des lieux où ils peuvent s’épanouir.

Quant à l’éducation, moi-même je suis impliqué puisque je suis dans le domaine. J’ai des lycées et des collèges. Donc, c’est tout à fait normal que j’accompagne les enseignants dans leur lutte pour améliorer l’enseignement. Nous luttons ardemment pour que  beaucoup de choses soient faites notamment dans l’accompagnement des femmes dans leur petit commerce. Nous travaillons déjà avec COPENGANA pour accompagner certaines associations dans leurs démarches pour pouvoir créer d’emploi, organiser des formations à la fabrication de soumbala, de tissage et autres. Nous allons continuer dans ce sens.

Un dernier mot à l’endroit de la population?

La population de Kourwéogo sait bien ce que j’ai pu réaliser comme activités entrant dans le cadre du développement de la province. C’est une action visible, palpable. Je demande à cette population de rester  mobilisée, sereine pour que nous puissions avancer ensemble. Le développement que nous avons engagé doit être renforcé. Donc, il faut qu’elle soit vigilante afin que nous puissions vraiment travailler pour le développement de notre chère province, le Kourwéogo.

Jules TIENDREBEOGO