Rentrée scolaire dans les Hauts-Bassins : Le gouverneur galvanise élèves et enseignants

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Colonel Moussa Diallo a fait le tour de certains établissements d’enseignement à Bobo-Dioulasso ce 5 octobre 2022. Objectif, encourager les élèves et les enseignants en ce début d’année scolaire 2022-2023.

Le lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, encore appelé ‘’Grand LOC’’, c’est par cet établissement que Colonel Moussa Diallo et sa délégation ont débuté leur tournée. Les élèves et les premiers responsables de l’établissement, avec à leur tête Lassina Ouattara, censeur du LOC, ont accueilli et souhaité la bienvenue aux visiteurs du jour.

Après quelques minutes d’échanges entre eux, le gouverneur et sa suite prennent la direction de l’école primaire centre ‘’A’’. Là, ils sont accueillis par le chef de la circonscription d’éducation de base de Bobo 1, Gnowil Kambou. Colonel Moussa Diallo et sa délégation ont terminé leur tournée chez les tout-petits, au Centre d’éveil et d’éducation préscolaire public Dembagnouma. Colonel Moussa Diallo soutient que l’objectif de cette tournée est de féliciter et encourager les acteurs sur le terrain et souhaiter une bonne année scolaire aux élèves. «Dans ce contexte, c’était notre devoir en tant qu’autorité régionale, de faire le tour dans notre région».

C’est la journée de l’enseignant ce 5 octobre et c’est l’occasion pour le gouverneur et sa suite de souhaiter une bonne commémoration aux enseignants. Soutient le premier responsable des Hauts-Bassins. Un geste très apprécié par Florent Yaméogo, directeur du CEEPP et ses collaborateurs. Frédéric Dalméida, directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, dans la même dynamique, apprécie cette démarche. Et ce, « au regard des difficultés que le système éducatif a en ce moment». Parmi ces difficultés, se trouve la prise en compte des élèves déplacés internes.

Il dit que pour ce qui est des enseignements post-primaire et secondaire, «nous enregistrons à la date d’aujourd’hui environ 1000 élèves déplacés. Pour lesquels, nous devons trouver une place dans une classe», précise Frédéric Dalmeida.

Abdoul-Karim Etienne SANON

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