Dans le cadre de la 7e édition de la Semaine nationale de la sécurité routière qui se tient du 07 au 13 août 2023 à Bobo-Dioulasso, la police municipale sensibilise des usagers de la route sur le port du casque. Nous avons fait le constat ce 08 août 2023.
Comme à l’accoutumée, l’Office national de la sécurité routière organise la Semaine de la sécurité routière cette année sous le thème : « Mon casque, mon compagnon de route ». A cet effet, la police municipale associe son image à celle de l’ONASER pour la sensibilisation des citoyens sur le port du casque. Il est 7H 30 quand nous arrivons à l’intersection du boulevard de la Révolution entre le Bon Samaritain et l’immeuble El Hadj Wobgo. La circulation est on ne peut plus dense et chacun vaque à ses occupations. C’est aussi l’occasion pour la police municipale de sensibiliser les usagers de la voie publique sur l’importance du port de cet outil de protection, le casque.
Le feu est rouge et conformément au code de la route, les motocyclistes et toute personne circulant avec un engin à moteur s’arrête. Le policier, à pas lent et rassurant, avance vers ces personnes le temps que le feu ne passe à nouveau au vert. Casque en main, avec sérénité et à haute voix, il invite ces concitoyens à faire du casque leur compagnon de route. En soulevant le casque qui est dans sa main, il sensibilise. « Chacun doit avoir un casque. Mieux vaut porter son casque que d’aller se faire soigner à l’extérieur », dit-il. Et de poursuivre en ces termes, « chacun doit porter son casque en circulation, que ce soit le conducteur ou celui qu’il remorque. Là en cas d’accident, vous protégez votre tête et cela vous permet d’éviter des traumatismes crâniens », argue-t-il.
Un peu partout sur les grandes artères de la ville, ils sont présents et c’est le même scénario de sensibilisation. Tout comme eux, nous avons rencontré des agents de l’ONASER à la place Tiéfo Amoro, sensibilisant sur le port du casque également. Munis d’un micro et d’un haut-parleur, ils sensibilisent en français, moré et dioula pour atteindre le plus de cible. « Ces cinq dernières années, le Burkina Faso enregistre en moyenne 17 000 accidents de la circulation par an qui occasionnent environ 1000 tués et plus de 14 000 blessés » peut-on lire sur les dépliants qu’ils distribuent. En rappel, le port du casque est obligatoire pour toute personne se déplaçant avec un engin à deux roues conformément à la loi adoptée en 2005, qui peine à être appliquée.
Norrockom Edwige KAM