Le parti La marche pour la patrie (LMP) a animé une conférence de presse le samedi 27 février 2021 à Ouagadougou. Au menu des échanges, la situation nationale, notamment l’actualité politique.
A l’image de plusieurs organisations politiques, le parti La marche pour la patrie (LMP) a pris part aux élections du 22 novembre 2020, à travers deux listes, selon Toussaint Ouédraogo président du parti. Un s’agit de la liste du Nord et celle nationale que le LMP aux élections législatives. « Bien que jeune, notre parti a voulu apprendre par l’exercice du terrain, avec ses propres ressources humaines et en fonction de ses propres moyens. Nous n’avions soutenu aucun candidat a la présidentielle, malgré les nombreuses demandes que nous reçues de candidats et de partis politiques de les accompagner. Nous sommes fiers d’avoir appris nous-mêmes et par nous mêmes sur le terrain », a-t-il dit. En outre, le mouvement c’est prononcé sur la réconciliation nationale. Selon Toussaint Ouédraogo, elle doit être réelle. Quant à l’homme qui doit commander ce navire « nous croyons en son potentiel, car il peut franchement s’il le veut ». Cependant, insiste-t-il, « certaines institutions comme le HCRUN doivent être supprimés et les rapports sur les différents dossiers mis à la disposition du ministre d’État en charge de la réconciliation nationale, car l’Etat lui aussi doit revoir son train de vie. Nous attendons de ce gouvernement des cas écoles en matière de sanctions et qu’elle dote l’appareil judiciaire de moyens adéquats pour bien mener sa mission ». Toussaint Ouédraogo s’engage, en tant que jeune, à jouer un rôle de critique constructive et d’animation de la scène politique nationale. Aussi, promet-il de défendre la démocratie au sein de l’opposition politique burkinabè.
Odom YANOGO