Soutenance de thèse de doctorat : Amidou Traoré s’intéresse au processus d’évolution d’un insecte

C’est sous le thème «Modélisation et contrôle d’un insecte ravageur», qu’Amidou Traoré a présenté son travail pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université Joseph Ki-Zerbo option Sciences appliquées le vendredi 19 février 2020. Les travaux dont Oumar Traoré était le directeur de thèse ont été vivement salués par le jury qui a décerné la mention très honorable à l’ensemble du travail.

L’impétrant avec les membres du jury

Amidou Traoré a expliqué que le travail qu’il a  présenté est le fruit de plusieurs années de lutte acharnée, au côté d’un professeur qui a toujours su manager son calendrier pour l’accompagner ; c’est aussi l’aboutissement de plusieurs journées de doute et d’hésitation. « Je suis animé par un sentiment de joie de voir que mon travail a été bien accepté par le jury », a-t-il dit, tout heureux après sa soutenance. « Une mention très honorable qui me prépare à d’autres défis. Mais tous cela a été possible aussi grâce à l’accompagnement des professeurs burkinabè et étrangers  que je remercie de m’avoir encadré et soutenu durant les recherches», a-t-il ajouté.

Pour le directeur de thèse Oumar Traoré professeur à l’Université Joseph Ki-Zerbo, « ce fut un plaisir de travailler avec Amidou Traoré qui aime le travail bien fait ; par conséquent l’encadrement fut vraiment fluide ».  «Je lui dis félicitation et je lui souhaite courage pour la suite» a-t-il ajouté. Par ailleurs, pour le président de jury, Hamidou Touré, professeur de mathématiques à l’Université Joseph Ki-Zerbo, « c’est un travail riche et varié que l’impétrante a présenté au jury ». Après critique, le travail de l’impétrante a été jugé recevable et le jury lui a décerné la mention très honorable. Une mention, selon le président du jury, « qui est la plus grande des mentions décernées par l’Université Joseph Ki-Zerbo ». Amidou Traoré ambitionne de continuer la recherche sur d’autres sujets parce que, dit-il, «c’est un domaine passionnant que j’ai toujours aimé».

Odom YANOGO