Transport et vente de la viande à Bobo : La police municipale sensibilise sur les mesures d’hygiène

Dans la matinée du 07 novembre 2022, la police municipale de Bobo-Dioulasso a effectué une mission de sensibilisation des acteurs de la viande à Bobo-Dioulasso. La sensibilisation a porté sur l’hygiène pendant le transport et la commercialisation de la viande.

A 6h 30mn déjà, les équipes en charge de sensibilisation étaient déjà positionnées sur les axes stratégiques de la ville. Leur mission, expliquer les bonnes pratiques aux personnes qui transportent de la viande à l’aide de motocycle mais également de tricycle sans la moindre précaution d’hygiène. Du petit marché de Farakan communément appelé Cinkairiba à celui d’Accart ville en passant par la caisse populaire de Farakan, le constat est le même.

Des vendeurs transportent la viande depuis l’abattoir sans la moindre hygiène. Sur le marché il l’expose aussi dans les mêmes conditions pour la commercialiser soit en détails ou en gros. En prenant langue avec les acteurs, on se rend compte aisément que ces derniers n’ignorent pas la destination finale de leur produit, que sont les marmites des ménages mais aussi les conditions minimales d’hygiène qu’ils doivent respecter. Pourquoi ne les respectent-ils pas alors ?

Côté nord de la cathédrale, un modèle à suivre

Des étalages vitrés, de la viande couverte de plastique, des bouchés qui s’activent à rendre leurs tables propres, sont entre autres choses qui attirent notre attention dès notre arrivée sur les lieux. « Ici, c’est une voiture qui nous livre directement la viande et nous l’exposons dans notre kiosque vitré et autre à l’abri des mouches et de la poussière.

Cela est une manière pour nous d’attirer plus de clientèle, mais aussi préserver leur santé, car comme on le dit, la santé n’a pas de prix », nous confie Adama Konaté, vendeur de viande au niveau du côté Sud de la cathédrale notre Dame de Lourdes. Avant de quitter les lieux, l’équipe de la police municipale dirigée par Séraphin Sanou et Kibi Sanou, a félicité les acteurs de ce site pour les conditions d’hygiène qu’ils adoptent tout en les exhortant à devenir des relais d’information et de sensibilisation.

Une amende de 30.000 à 50.000 FCFA

« Aujourd’hui, notre mission est de sensibiliser les acteurs sur le terrain à adopter les bonnes méthodes d’hygiène et d’exposition de la viande destinée à la consommation. Après cette sensibilisation, nous allons observer, voir si le message est passé. Au cas contraire, il y a une disposition légale qui est en place. Et qui dit disposition légale, dit sanction légale.

A ce niveau, nous avons une amende qui va de 30.000 à 50.000 FCFA », affirme Séraphin Sanou, contrôleur de police municipale, par ailleurs chef de service de l’hygiène et des nuisances sonores à la direction de la police municipale de Bobo-Dioulasso.

Aymeric KANI