Unité du peuple noir : Des jeunes afro en font leur cheval de bataille

Les premiers responsables de l’Union parlementaire des jeunes afro (UPJA)  ont animé une conférence de presse consacrée à la présentation et au lancement des activités de l’organisation. C’était le 29 août 2020 à Ouagadougou.

L’Union regroupe pour le moment 10 pays, selon son porte-parole

Selon Vincent Nébié, coordonnateur international de l’Union parlementaire des jeunes afro (UPJA),  la fuite des cerveaux d’Afrique doit prendre fin. La solution pour lui, c’est de favoriser l’épanouissement de l’homme noir et le retour des Afro descendants à la terre mère. C’est pour cela qu’a vu jour l’UPJA. Cette organisation de la société civile à caractère apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif a pour objectif selon le porte-parole du bureau exécutif, Zoromé/Sanakara Mamounata, de promouvoir l’unité du peuple noir, son développement et son épanouissement. Et ce, à travers la poursuite des objectifs du développement durable en propulsant l’intégration des afro-descendants en terre africaine. Composée de ressortissants de diverses nationalités et sympathisants vivant sur le continent africain et ailleurs, ce parlement entend entre autres, militer pour l’unité et la bonne gouvernance en Afrique, inciter le peuple afro à se réapproprier son histoire et améliorer ses conditions d’existence.  A en croire Vincent Nébié, l’UPJA n’entend pas employer de méthodes fortes comme Sémi Kéba. «On ne veut pas suivre les pas de Sémi Kéba. Pour nous, c’est la négociation d’abord. On a d’ailleurs entrepris une série d’audiences auprès des différents pays. Nous avons dans chaque pays essayé de rencontrer le président de l’Assemblée nationale pour voir quelles conventions de partenariat on peut tisser», a-t-il laissé entendre. Quant à la porte-parole de l’organisation, elle a annoncé la tenue incessamment de la première session plénière ordinaire qui regroupera tous les responsables des bureaux pays. C’est le pays des Hommes intègres qui a été choisi pour abriter la rencontre. Cette session  qui va durer deux semaines sera consacré essentiellement à la mise en place du bureau international, à l’élaboration de la feuille de route de l’organisation.

Aïcha TRAORÉ