Développement : Le RND remplace le PNDES

Le Secrétariat technique d’élaboration du nouveau Référentiel national de développement (RND) 2021-2025 a initié le 09 février 2021 à Ouagadougou, un atelier technique d’approfondissement de la note d’orientation dudit référentiel. L’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire général adjoint (SGA) du Comité technique du dispositif d’élaboration du référentiel, Abel Seglaro Somé, représentant la SG du comité.

Cet atelier va permettre selon Abel Somé, de définir le mécanisme de mise en œuvre et de suivi des résultats attendus du référentiel

La mise en œuvre du PNDES a pris fin en décembre 2020. Afin de poursuivre les actions de développement du pays, il a été mis en place un nouveau Référentiel national (RND) 2021-2025. Pour consolider la note qui définira ce prochain référentiel et en vu de cadrer l’action publique de développement au cours des 5 prochaines années, le secrétariat technique d’élaboration du RND a initié un atelier. Il s’agit, selon Alain Siri, coordonnateur technique du dispositif d’élaboration du futur référentiel, de définir les grands axes, les grands objectifs, les grands résultats. Il vise aussi à identifier les indicateurs qui permettront d’attester de l’atteinte des résultats. À l’en croire, ce nouveau référentiel va prendre en charge les actions pertinentes en cours dans le cadre du PNDES et qui ne sont pas encore achevées. « Il va aussi essayer de corriger les faiblesses qui auraient été identifiées dans le PNDES. Par exemple les questions sanitaires, de cohésion sociale et de sécurité vont être davantage mieux intégrées dans le nouveau référentiel qu’elles ne l’avaient été dans le PNDES. Également dans la manière d’organiser la mise en œuvre de ce référentiel, il pourrait y avoir des améliorations en lien avec la volonté du chef de l’Etat d’accorder une importance particulière à la décentralisation », a ajouté le coordonnateur. Toujours selon lui, techniquement, le processus d’élaboration de ce référentiel financé par le budget de l’Etat, les contributions des partenaires techniques et financiers, les contributions du marché financier sous-régional, les contributions des partenaires privées, prendra fin d’ici fin mars. « C’est un document qui passe par plusieurs filtres. À la suite de cet atelier, nous allons aboutir à un document, son processus de validation par les autorités va pouvoir s’ouvrir à partir de ce moment», dit-il.

Aïcha TRAORE